Évolution sur 18 ans de l’asthme et des maladies allergiques chez les écoliers français urbains en relation avec les taux de pollution aérienne intérieure.
SASSO F. et al. Respir Med 2019 148 3 31 36
https://www.resmedjournal.com/article/S0954-6111(19)30016-2/fulltext
Pour évaluer les modifications de la prévalence de l’asthme et des maladies allergiques dans l’enfance et leur lien avec les taux de pollution aérienne et autres facteurs de risque potentiels, il a été utilisé en 2016 un questionnaire identique à celui utilisé pour la première fois en 1998-1999 avec collection des informations sur les symptômes, le diagnostic et les facteurs potentiels de confusion, avec mesure des principaux polluants intérieurs et extérieurs dans les écoles.
Globalement, la prévalence de l’asthme et des maladies allergiques a objectivé une tendance à la hausse durant l’intervalle de temps entre les deux études, uniquement significative sur la toux sèche et l’allergie aux pollens. Le taux des polluants aériens a diminué significativement dans les intérieurs. En dépit de cela, il a été trouvé une corrélation et une relation dose/effet entre le taux de PM2,5 et la prévalence de l’asthme. Les antécédents familiaux d’asthme et d’allergies, l’insalubrité du lieu de la résidence et un régime non-méditerranéen ont été également associés au risque de ces pathologies.
En conclusion, dans l’intervalle de temps entre les 2 études de 18 ans, en dépit d’une réduction des taux de polluants atmosphériques dans les classes, l’asthme a encore été lié aux PM2.5.D’autres facteurs environnementaux potentiellement responsables ou contributifs ont été également liés à l’asthme et aux allergies.