Association courte durée du sommeil et fibrillation auriculaire.
GENUARDI M.V. et al. Chest 2019 156 3 544 552
https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(19)30196-5/fulltext
Pour déterminer l’association entre durée du sommeil mesurée objectivement et Fibrillation Auriculaire (FA), 31 079 adultes soumis à une polysomnographie diagnostique entre 1999 et 2015 dans plusieurs sites d’un large réseau hospitalier ont été identifiés à partir des dossiers électroniques médicaux. La FA prévalente a été identifiée par un ECG continu au cours de la polysomnographie
Il a été identifié 404 cas de FA prévalente parmi les 30 061 sujets (âge moyen 51 +/- 14,5 ans – 51,6% de femmes) soumis à une polysomnographie. Après ajustement, chaque heure de moins de durée de sommeil a été associée à un risque multiplié par 1.17 de FA prévalente. Parmi les 27 589 patients sans FA initialement, il était identifié 1 820 cas de survenue de FA sur les 4,6 ans de suivi. Après ajustement, chaque une heure de réduction de durée du sommeil a été associée à une augmentation du risque de survenue de FA multiplié par 1.09.
En conclusions, une courte durée du sommeil est associée de façon indépendante à la prévalence et la survenue d’une FA. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si des interventions pour rallonger le sommeil peuvent amoindrir le risque de FA.
(Commentaires : et dire qu’on veut nous faire faire beaucoup de sports alors que le sommeil est bien meilleur pour la santé…MdR…)