Sarcoïdose - Couple - Qualité de vie

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Qualité de vie des couples vivant avec une sarcoïdose.

VOORTMAN M. et al.          Respiration     2019    98        5          373      382

https://www.karger.com/Article/FullText/501657

            Pour évaluer la qualité de vie d’un couple vivant avec une sarcoïdose, et si vivre avec un(e) partenaire souffrant de sarcoïdose influence la qualité de vie du partenaire, les patients vivant en externe avec une sarcoïdose (n = 443) et leur partenaires (n = 208) ont complété plusieurs questionnaires incluant le questionnaire sur la qualité de vie-BREF de l’OMS, l’échelle d’évaluation de la fatigue, la liste du dépistage des neuropathies  des petites fibres nerveuses et le questionnaire sur les troubles cognitifs.

            La qualité de vie des partenaires comme des patients souffrant de sarcoïdose a été réduite par rapports aux témoins en bonne santé, particulièrement sur le plan de la santé physique. Tous les symptômes non spécifiques étudiés ainsi que le soutien social perçu prédisaient un domaine ou plus de la qualité de vie des patients souffrant de sarcoïdose mais ces facteurs ne prédisaient pas la qualité de vie de leurs partenaires.

            Il est conclu que la qualité de vie des partenaires de patients souffrant de sarcoïdose a été réduite bien que dans une moindre mesure que celle des patients. Bien que les symptômes non spécifiques et le support social perçu soient reliés à la qualité de vie des patients, cela n’a pas été le cas pour les partenaires. Dans la prise en charge de la sarcoïdose, il est important de se concentrer non seulement sur le patient mais également sur leurs partenaires.

(Commentaire : à prendre en compte c’est certain et finalement important)

  1. Krespine

Asthme - Traitement - LABA/CI

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Efficacité et innocuité des traitements par différents Bêta2-agonistes associés aux corticoïdes inhalés chez les asthmatiques : une méta analyse en réseau.

TANG Y. et al.           J Asthma         2019    56        11        1159    1171

https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/02770903.2018.1531991

            Pour déterminer l’efficacité et l’innocuité des traitement de fond actuels consistant en bêta2- agonistes de longue durée d’action (LABA) aux corticoïdes inhalés (CI) chez les asthmatiques, cette méta analyse en réseau (MAR) a inclus 17 essais comprenant 10 961 patients et 7 schémas thérapeutiques.

            La MAR a montré qu’il n’y a pas eu de différences statistiquement significatives entre les différents agents thérapeutiques en ce qui a concerné la fréquence des exacerbations modérées à sévères. Pour les effets adverses il n’y a pas eu de différences significatives entre les études incluses. De plus, 6 des résultats n’ont montré aucune différence statistiquement significative entre les agents thérapeutiques sur le plan des jours sans symptômes. L’analyse de l’hétérogénéité et l’inconsistance des résultats a montré qu’il n’y avait aucune différence entre les schémas thérapeutiques.

            Il est conclu que les résultats obtenus ont montré qu’il n’y a aucune différence statistiquement significative entre les différents schémas thérapeutiques d’associations LABA + CI en ce qui concerne la fréquence des exacerbations modérées à sévères, des effets secondaires et les jours sans symptôme.

(Commentaire : un travail qui confirme finalement notre pratique de tous les jours)

  1. Krespine

Nodules pulmonaires périphériques - Biopsies

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Biopsies transbronchiques à partir d’un bronchoscope ultrafin guidé par tomographie à faisceau conique et navigation bronchoscopique virtuelle pour le diagnostic de nodules pulmonaires.

ALI E.A.A. et al.        Respiration      2019    98        4          321      328

https://www.karger.com/Article/Abstract/500228

            Cette étude a été effectuée pour évaluer la faisabilité et le rendement diagnostique de la biopsie transbronchique par un bronchoscope ultrafin, une navigation bronchoscopique virtuelle (NBV) et une tomographie à faisceau conique (TFC). Les patients avec des lésions pulmonaires périphériques, non > 30mm, avec la bronche responsable, ont été inclus prospectivement. Le bronchoscope ultrafin et la pince à biopsie ont été introduits dans la bronche cible par (NBV), radioscopie bi dimensionnelle et TFC. Les résultats de la TFC avant biopsies ont été catégorisés en 3 types selon la position de la lésion cible et du forceps (cible TFC -signe forceps). Dans le type A, le forceps a atteint l’intérieur de la lésion cible. Dans le type C, le forceps n’a pas pu atteindre la lésion. Quand la TFC n’a pas pu être catégorisée en type A ou C, le type a été catégorisé en type B.

            Les résultats : bien que les lésions cibles ont été invisibles par le bras fluoroscopique C conventionnel chez 29 patients, la TFC a visualisé toutes les 40 lésions. Le rendement diagnostique global a été de 90%, et les rendements diagnostiques pour les lésions bénignes et malignes ont été respectivement de 92 et 86,7%. Les rendements diagnostiques pour les types A, B et C ont été respectivement de 100%, 75% et 0%. Quatre patients non diagnostiqués ont eu recours à d’autres techniques diagnostiques basées sur la TFC (Type B n=2 – Type C n= 2) ont été diagnostiqués correctement sans retard.

            En conclusion, la biopsie transbronchique à l’aide d’un bronchoscope ultra fin guidé par TFC et NBV a montré un rendement très élevé pour le diagnostic des nodules pulmonaires.

(Commentaire : technique d’avenir ?)

  1. Krespine

BPCO - Exacerbations - Risque - Sexe

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Différence du risque d’exacerbation de BPCO entre femmes et hommes.

STOLZ D. et al.         Chest               2019    156      4          674      684

https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(19)31055-4/fulltext

            Historiquement, on considérait que la BPCO affectait principalement les hommes avec un antécédent de tabagisme. Cependant, ces derniers temps, ses taux de prévalence et de mortalité ont régulièrement augmenté parmi les femmes.

            La période globale de l’étude a été comprise entre le 1er janvier 2006 et le 28 février 2016, et les patients avec un diagnostic de BPCO survenu entre le 1er janvier 2010 et le 28 février 2015 ont été analysés. Le but de cette étude a été d’évaluer les différences dans l’expression de la BPCO entre femmes et hommes à partir d’une cohorte de 22 429 patients identifiés comme BPCO dont 48% étaient des femmes.

            Le risque d’une première exacerbation modérée ou sévère a été de 17% plus élevé chez les femmes que chez les hommes (HR : 1,17) avec une médiane de temps de survenue de la première exacerbation de 504 jours pour les femmes et 637 jours pour les hommes. Ces différences étaient plus prononcées dans le groupe d’âge plus jeune (³40 ans à <65 ans) ainsi que dans les groupes GOLD 2016 B, C, et D et chez les sujets avec obstruction bronchique modérée à sévère. Le nombre annuel d’exacerbations modérées ou sévère a été plus élevé chez les femmes par rapport aux hommes au cours de la première, la seconde et la troisième année de suivi.

            Il est conclu que ces résultats mettent en évidence le besoin non satisfait d’une identification et d’une prise en charge appropriée des femmes souffrant de BPCO en pratique clinique.

(Commentaire :PAS DE COMMENTAIRE pour ne pas être condamné comme sexiste)

  1. Krespine

Asthme - Réhabilitation pulmonaire - Lieu

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Effets à long terme de la réhabilitation pulmonaire (RP) à domicile contre l’asthme sévère.

GROSBOIS J-M et al.            Respir Med     2019    157      10        36        41

https://www.resmedjournal.com/article/S0954-6111(19)30279-3/fulltext

            La RP au domicile a démontré son efficacité pour les patients BPCO mais n’a jamais été investiguée contre l’asthme sévère.

            Dans cette étude rétrospective, les auteurs ont inclus 28 patients asthmatiques sévères (61,5 ± 13,2 ans, VEMS : 51,4 ± 17,3%) et 164 patients BPCO appariés (64,3 ± 11,6 ans, VEMS : 47,7 ± 15,5%) qui ont complété un programme de RP à domicile et ont été suivis au moins pendant 12 mois. Le nombre de pas effectués au cours d’un test pas à pas de 3 minutes (6MST), les scores HAD et le score du Questionnaire Respiratoire simplifié visuel (VSRQ) ont été comparés entre la période initiale, la période post- RP (post RP) et après 12 mois de suivi (M12) dans chaque groupe. L’évolution des valeurs du 6MST, HAD et VSRQ initiales, post- RP et M12 ont été comparées entre les patients asthmatiques et BPCO.

            Les résultats montrent que dans le groupe asthme sévère, le 6MST a été plus élevé en post- RP (504 ± 150) et à M12 (538 ±163) par rapport au départ (450 ± 148). Le score VSRQ a été plus élevé à M12 (39 ± 18,6) mais non en post- RP (38,7 ± 15,8) par rapport initialement (32,2 ± 12,4). Il n’y a pas eu de différences dans les scores HAD entre initialement, post -RP et M12. Les résultats de la RP n’ont pas été significativement différents en asthme sévère et BPCO à court et long terme (p>0,05).

            Il est conclu que dans l’asthme sévère, la RP à domicile est associée à une amélioration de la tolérance à l’exercice et de la qualité de vie à long terme mais ne modifie pas l’anxiété et la dépression.

(Commentaire :

  1. Krespine

BPCO - Exacerbations - AZT

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Azithromycine (AZT) au cours des exacerbations aiguës de BPCO (EABPCO) nécessitant une hospitalisation. Un essai multicentrique, randomisé en double aveugle contre placebo.

VERMEERSCH K. et al.       Am J Respir Crit Care Med   2019    200      7          857      868

https://www.atsjournals.org/doi/full/10.1164/rccm.201901-0094OC

            L’AZT prévient les EABPCO, cependant sa valeur dans le traitement des AEBPCO nécessitant une hospitalisation reste à définir. Il a donc été recherché si un traitement pendant 3 mois par petites doses d’AZT pourrait diminuer les échecs thérapeutiques et être ajouté aux traitements standards à partir d’une étude multicentrique, randomisée en double aveugle contre placebo initiée par investigateur chez des patients hospitalisés contre une EABPCO avec des antécédents de tabagisme de ³ 10 PA et une ou plusieurs hospitalisations l’année précédente randomisés par prise d’AZT dans les 48 heures de l’hospitalisation ou d’un placebo. Le médicament étudié (500mg/j x 3 jours) a été administré en plus du traitement aigu standardisé par corticoïdes systémiques et antibiotiques et poursuivis ensuite pendant 3 mois (250mgx2/j). Les patients ont été ensuite suivis pendant 6 mois.

            Un total de 301 patients a été randomisé entre AZT (n = 147) ou placebo (n = 154). Le taux d’échec du traitement (ET) dans les 3 mois a été de 49% dans le groupe AZT et 60% dans le groupe placebo (HR : 0,73). L’intensification du traitement, l’amélioration des soins hospitaliers et les taux de mortalité dans les 3 mois ont été respectivement dans les groupes AZT et placebo de 47% vs 60% (P = 0,0272), 13% vs 28% (P = 0,0024) et 2% vs 4% (P = 0,5075) . Les bénéfices cliniques ont été perdus 6 mois après l’arrêt du traitement.

            Au total, 3 mois d’AZT contre une EABPCO infectieuse nécessitant une hospitalisation peut réduire significativement l’échec du traitement au cours de la période à haut risque. Un traitement prolongé semble être nécessaire pour maintenir les bénéfices cliniques.

(Commentaire : Aïe je vais me faire assassiner si j’ai comment on dit déjà ? Ah OUI, si le labo m’a payé...Non ...il ne m’a pas payé ...mais pas de problème, s’il veut me payer ou pas  ...je mettrai de toute façon l’article sur notre site)

C. Krespine