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Diabète - Risques - Tuberculose

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Risque de tuberculose chez les patients souffrant de diabète de type 2 débutant un traitement par Metformine vs Sulfonylurée.

PAN S-W et al.          Chest   2018    153      6          1347    1357

https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(17)33224-5/fulltext

            L'effet comparé de la Metformine vs Sulfonylurée sur le risque de tuberculose chez les patients souffrant de diabète de type 2 a été étudié dans cette cohorte rétrospective de 40 179 patients avec diabète de type 2 dont 263 ont eu une tuberculose au cours d'un suivi moyen de 6,1 ans.

            En analyse multivariée, la dose initiale de Metformine mais non de Sulfonylurée a été un prédicteur indépendant de tuberculose après ajustement par les cofacteurs incluant l'index adapté de sévérité des complications du diabète. La prise de doses majeures de Metformine entrainait un moindre risque de tuberculose que la prise majeure de Sulfonylurée avant et après appariement (HR : 0,477 et HR : 0,337 – nombre apparié : 3 161). Par rapport au groupe de référence (dose quotidienne cumulée initiale < 60 sur 2 ans) le traitement par Metformine a montré une association dose-dépendante du risque de tuberculose (dose cumulée quotidienne 60-219 – HR : 0,860).

            En conclusion, la prise de Metformine en traitement initial sur 2 ans a été associée une un moindre risque de tuberculose et les utilisateurs de Metformine ont un risque réduit par rapport aux personnes prenant le Sulfonylurée.

(Commentaire : article rempli de calculs de probabilité...je me suis contenté de garder surtout les résultats)

  1. Krespine

Prévalence Comorbidités SAOS,SC, SOH

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Prévalence des comorbidités chez les patients souffrant de syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS), Syndrome de Chevauchement (SC) et Syndrome Obésité Hypoventilation (SOH)

LACEDONIA D. et al.           Clin Respir J              2018    12        5          1905    1911

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/crj.12754

            La prévalence des comorbidités chez les patients souffrant de SAOS, SC ou SOH a été évaluée dans cette analyse rétrospective ayant inclus 989 adultes adressés pour effectuer un test diagnostic du sommeil avec 721 patients souffrant de SAOS, 123 de SC et 145 de SOH.

            La prévalence des comorbidités a été la plus élevée chez les patients souffrant de SC et a été très élevée dans le groupe SOH, tandis que la prévalence de l'HTA a été très élevée chez les patients souffrant de SC. La probabilité d'avoir plus de 2 comorbidités a suivi la même tendance. Une hypersomnie diurne excessive a été associée à une augmentation du nombre d'HTA, de diabète sucré et à la présence de multi comorbidités dans chaque groupe de patients.

            Il est conclu que la présence et l'association de comorbidités semble être plus élevées chez les patients souffrant de SAOS, SC et SOH. Les sujets souffrant de SOH présentent une forte prévalence de troubles majeurs en dépit de leur plus jeune âge par rapport aux autres patients avec troubles respiratoires du sommeil. L'hypersomnie peut jouer un rôle, au moins dans le sous-groupe de ces patients, sur la survenue des comorbidités.

(Commentaire : finalement le sommeil joue un grand rôle dans la santé...alors pourquoi au lieu d'aller travailler, on ne nous laisse pas dormir plus…)

  1. Krespine

BPCO -Exacerbations - Urokinase

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Efficacité et innocuité de l'urokinase à petites doses pour le traitement des exacerbations aiguës (EA) des BPCO chez les patients hémodynamiquement stables souffrant de thrombo-embolie pulmonaire aiguë (TEPA).

JING X.  et al.            Clin Respir J              2018    12        June     1882    1890

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/crj.12751

            Pour évaluer l'incidence des TEPA chez les patients souffrant de EA de BPCO et évaluer l'efficacité et l'innocuité de faible dose d'urokinase pour la thrombolyse pour traiter les patients avec EABPCO hémodynamiquement stables et TEPA, un total de 419 patients avec EABPCO incluant 96 TEPA ont été inclus. Un total de 30 patients avec EABPCO-TEPA ont été rétrospectivement regroupés, et 66 patients avec EABPCO-TEPA ont été divisés prospectivement entre un groupe anticoagulation-seule, un groupe faible dose d'urokinase et un groupe dose standard. L'efficacité et l'innocuité des faibles doses d'urokinase ont été évaluées avec un suivi d'un an dans le groupe de patients avec EABPCO-TEPA hémodynamiquement stable.

            L'incidence des TEPA chez les patients souffrant d'EABPCO a été de 22,9% (96/419) qui augmentait avec le degré de sévérité de la BPCO passant de 3,5% (2/57) dans le groupe léger, 13,6% (19/140) dans le groupe modéré à 33,8% (75/122) dans les sous-groupes sévères. Dans l'étude prospective, le degré total d'efficacité du groupe avec faibles doses d'urokinase a été de 97,2% (35/36) plus élevé que dans le groupe avec dose standard d'urokinase 78,6% (11/14). Au cours du suivi, le taux d'effets secondaires dans le groupe faible dose 8,3% (3/36) a été significativement moindre que dans le groupe anticoagulation 25,0% (4/16) et le groupe dose standard d'urokinase 71,4% (10/14). De plus, le temps de rechute moyen de TEPA dans le groupe faible dose (9,0 ± 0 mois) a été plus long que dans le groupe anticoagulation (2,0 ± 1,41 mois). Le temps de rechute des EABPCO était comparable entre les différents groupes anticoagulation, faible dose et dose standard d'urokinase (8,5±2,12 – 9,0 ± 0 et 8,8 ± 3,40 mois).

            Au total, l'incidence des TEPA dans les EABPCO a été de 22,9% particulièrement avec un taux de survenue plus élevé dans les BPCO sévère. Par rapport au seul traitement anticoagulant, le traitement par urokinase à faible dose (500 000 UI/jour pendant 5-7 jours) pourrait obtenir une meilleure efficacité et innocuité chez les patients souffrant d'EABPCO hémodynamiquement stables avec TEPA, correspondant respectivement à un taux d'efficacité plus élevé (97,2%) et un moindre taux d'effets secondaires (8,3%).

(Commentaire : chaque jour le présent enrichit l'avenir)

  1. Krespine

BPCO - Endurance - Musique

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Impact de l'écoute de la musique au cours d'un test d'endurance à un effort de haute intensité chez les personnes souffrant de BPCO.

LEE A. L.       et al.    Chest               2018    153      5          1134    1141

https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(17)33225-7/fulltext

            Pour déterminer les effets de l'écoute de la musique au cours d'un test d'endurance de marche à vitesse constante 90 participants (âge moyen : 71 ± 8 ans – VEMS : 47 vr ± 19%vr) ont complété l'étude.

            Le temps d'endurance a été plus long (1,10 minutes) avec l'écoute de la musique que sans écoute (5,9 minutes) avec un test de dyspnée réduite fin de test (4,6 vs 5,6 sans musique). Il n'y a pas eu de différences significatives de la fréquence cardiaque, de la saturation percutanée en oxygène ou de la fatigue des jambes. Il n'y a pas eu d'effets adverses dans les 2 cas.

            Au total, dans la BPCO, la dyspnée a été moindre avec une écoute de la musique et a été accompagnée d'une augmentation de la tolérance lors d'un exercice de haute intensité démontrée par un temps d'endurance plus élevé. En pratique, l'effet a été modeste mais peut représenter une aide pour l'entrainement à l'effort chez ces patients.

(Commentaire : rappelons quand même que l'effort intense est très mauvais pour la santé = majoration du stress oxydant...et comme musique ? Debussy ou...Johny Halliday ?

  1. Krespine

Tabagisme passif - Grossesse - Enfance

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Tabagisme passif en début de vie et au cours de l'adolescence en relation avec la fonction pulmonaire.

THACHER. J.D. et al.           Eur Respir J               2018    51        6          1702111

http://erj.ersjournals.com/content/51/6/1702111

            L'influence du tabagisme passif au cours de la grossesse, le tabagisme passif ultérieur et le tabagisme à l'adolescence sur la fonction pulmonaire à 16 ans ont été étudiés chez 2 295 participants à l'âge de 16 ans.

            Le tabagisme maternel au cours de la grossesse a été associé à une diminution du rapport VEMS/CVF de -1,1% et une augmentation des résistances à 5-20 Hz. Les adolescents fumeurs avaient une réduction du rapport VEMS/CVF de 0,9% et une augmentation des résistances de 6,5Pa/L à 12,2 Pa/L. Des associations comparables du rapport VEMS/CVF ont été observées pour les concentrations en nicotine en utilisant la valeur ³ 12ng/ml comme seuil pour le tabagisme de l'adolescent.

            Le tabagisme maternel au cours de la grossesse a été associé à un moindre rapport VEMS/CVF et une augmentation des résistances bronchiques. De plus, le tabagisme à l'adolescence semble être associé à une réduction du rapport VEMS/CVF et une augmentation des résistances bronchiques.

(Commentaire : même si ces notions sont anciennes...il est bon de les confirmer et les rappeler périodiquement)

  1. Krespine